Les sociétés devraient résister au chantage d’activistes comme ceux de Greenpeace

Lorsque des groupes d’activistes radicaux viennent frapper à la porte, l’instinct de la plupart des dirigeants d’entreprise est de suivre les sentiers battus de la moindre résistance. Calmer le jeu, concéder, capituler – amadouer les fauteurs de troubles et les chasser vers leur cible suivante.

Leur comportement menaçant est devenu si effronté, et l’expérience est courante pour tant de grandes entreprises mondiales. Ainsi va le cycle de l’intimidation : usage de campagnes trompeuses, exigences vagues, changement constant des règles et absence totale de fondement scientifique – le tout avec une rhétorique enflammée pour inciter à faire des dons. Les entreprises se trouvent devant une alternative : capituler ou voir des diffamations et fausses déclarations salir leur réputation.

Greenpeace, l’un de ces groupes parmi les plus importants et agressifs, utilise une technique de détournement (brand-jacking) pour usurper l’identité de marques populaires dans le but de porter atteinte à leur image. Sur son site Web, Greenpeace se vante de la vitesse à laquelle les sociétés capitulent, même celles de taille, malgré le fait que les campagnes de dénigrement se fassent au vu et au su de tous. Sa liste de cibles est un véritable bottin des sociétés chefs de file.

[...]

Mais lorsque Greenpeace et ses alliés ont ciblé notre Société, nous avons décidé d’y mettre un terme, en défendant notre intégrité avec détermination et sans complaisance.

Créateurs de crise

Résolu est l’une des plus importantes sociétés de produits forestiers de l’Amérique du Nord...Tout ce que nous fabriquons provient d’une ressource naturelle parmi les plus renouvelables qui soient, les arbres. Et malgré les nombreux prix lui ayant été décernés à l’échelle nord-américaine et mondiale pour son leadership en matière de développement durable, notre Société s’est retrouvée au centre d’une campagne de salissage cynique qui dure depuis des années, menée par de grandes organisations d’activistes bien financées, Greenpeace et ses alliés.

Il y a des ONG consciencieuses dont la cause est vertueuse; d’autres existent strictement pour employer des moyens de pression et collecter des fonds au moyen de publicités tapageuses – après tout, créer des crises est leur raison d’être.

Voilà exactement pourquoi nous nous sommes tout d’abord sentis obligés de tenir tête à l’intimidation des activistes écologiques. C’est une chose pour les groupes d’activistes de participer au débat, mais c’en est une autre de nous menacer effrontément, nous et nos clients, par le biais d’une liste nébuleuse de crimes imaginaires qui n’ont aucun lien mesurable ni explicable avec la réalité. C’est simplement le modèle que Greenpeace et ses alliés utilisent pour continuer à faire marcher la grosse machine de financement qu’ils sont devenus.

Pour vous donner une idée, prenons uniquement Greenpeace à l’échelle mondiale, dont les recettes totales pour 2014 se sont établies à plus de 297 M€, soit à 409 M$ à cette époque. Plus du tiers de ce montant, 147 M$ US, est allé aux « dépenses de financement », et une autre portion de 63 M$ US aux salaires, avantages sociaux et dépenses d’exploitation. On ne tient pas compte ici des frais requis pour entretenir et exploiter le gros coffre de jouets d’entreprise coûteux et à fortes émissions de carbone, incluant des hélicoptères et une petite flotte.

Pour couvrir de tels frais généraux, Greenpeace n’a d’autre choix que d’allouer ce qui reste de son budget aux campagnes présentant le plus fort potentiel avéré de financement. 

Le modus operandi est toujours le même parce que la plupart des campagnes militantes sont menées selon les mêmes méthodes, qui peuvent comprendre des tactiques telles que se faire passer pour des employés, présenter des photos trompeuses ou retouchées, faire d’innombrables publicités idiotes et utiliser sélectivement des résultats pseudo-scientifiques. Greenpeace avait accidentellement dévoilé ces tactiques il y a quelques années, alors qu’avait circulé cette fameuse ébauche de fiche d’information qui indiquait « Compléter par une pseudo-information apocalyptique ici ».

La conciliation ne fait qu’étendre leur pouvoir

Trop nombreux sont les dirigeants qui, lorsqu’ils ont affaire à de mauvais joueurs comme ceux-là, veulent calmer le jeu et être accommodants, fuir la moindre controverse et éviter d’être une cible. Qu’importe que des activistes irresponsables inventent des faits ou agissent sans scrupule ou pour leur propre intérêt. Il est plus facile de capituler, de payer et de les amadouer.

Mais il n’y a rien comme agir correctement. Dans ce cas-ci, ne pas condamner revient à fermer les yeux. En qualité de dirigeants d’entreprise, nous avons la responsabilité collective, non seulement de protéger l’avenir de notre Société, mais aussi de défendre la viabilité à long terme des collectivités où nous sommes présents ainsi que le gagne-pain de nos employés. Il s’agit là de principes fondamentaux d’une bonne gouvernance d’entreprise.

C’est pour cette raison qu’en mai dernier, nous avons poursuivi Greenpeace et ses alliés en Cour fédérale en vertu de la loi RICO. Mais comme il est fréquent chez les groupes intimidateurs, dès que nous les avons forcés à étayer leurs allégations, ils ont commencé à changer de discours.

[...]Greenpeace et ses alliés ont, bien sûr, eu recours à des contorsions rhétoriques pour expliquer ces revirements soudains, y compris au rôle de martyrs de la liberté d’expression. Il est peu probable que cela fonctionne.  Devant un tribunal et l’opinion publique, de fausses déclarations non fondées faites sciemment ne sont pas du ressort de la liberté d’expression. Naturellement, dans un courriel aux fins de financement envoyé à ses partisans, Greenpeace a qualifié notre poursuite de « plus grande menace de [nos] 45 ans d’existence ». Elle a renchéri la semaine dernière au moyen d’une vidéo de financement dans laquelle elle affirme que cette poursuite pourrait « faire disparaître Greenpeace ».

Des parties prenantes et des partenaires diversifiés et nombreux ont soutenu publiquement la position de principe de Résolu – syndicats et travailleurs, élus régionaux et nationaux, membres des collectivités des Premières Nations et simples citoyens. Ils ont écrit des lettres, participé à des campagnes de publipostage et à des assemblées publiques locales, et même manifesté dans les rues. Il a été impressionnant de constater que plus de 500 municipalités ont pris formellement position contre la désinformation menée par les activistes.

Résolu, ses parties prenantes et ses partenaires affrontent les activistes parce qu’il s’agit d’une obligation morale et éthique. Nous ne sommes pas seuls. D’autres sociétés ont démontré leur engagement à l’égard d’un rendement responsable et durable, et elles devraient aussi avoir le courage de leurs convictions. 

-Seth Kursman, vice-président chez Produits forestiers Résolu, The Federalist (5/15/2017)

 

L’hypocrisie des activistes nuit aux collectivités canadiennes

Tandis que Greenpeace et ses alliés s’occupent de rhétorique versatile, ils continuent d’afficher une incroyable hypocrisie à l’égard des Premières Nations et des collectivités boréales.

Greenpeace affirme que la responsabilité est l’une de ses valeurs fondamentales et qu’il est nécessaire de « démontrer son respect envers les droits des peuples et collectivités autochtones ». 


Selon elle, Résolu n’est pas à la hauteur.  Et pourtant, Greenpeace et ses acolytes ignorent – de façon opportune – les solides partenariats de longue date entre Résolu, les Premières Nations et d’autres collectivités de toute la zone boréale, tout comme l’appui sans réserve exprimé en faveur de la Société.

Ce qui est encore plus troublant, c’est que Greenpeace et ses alliés n’ont pas répondu aux innombrables groupes ayant demandé de bonne foi de justifier leurs attaques : 


Les Premières Nations, les gouvernements, les dirigeants syndicaux, les associations de l’industrie et les citoyens ont demandé à Greenpeace et à ses alliés, oralement et par écrit, d’entendre leurs préoccupations.


Des dizaines de milliers de citoyens préoccupés ont pris part à une campagne de cartes postales pour exiger que Greenpeace et ses acolytes tiennent compte des parties prenantes locales.

En outre, plus de 4 000 personnes ont marché à Saint-Félicien, ville du nord du Québec, pour réclamer aux activistes la fin de leurs campagnes trompeuses.


Plutôt que de répondre à ces appels, Greenpeace et ses sympathisants ont semblé accorder toute leur attention à leurs projets de financement. 

Voilà qui n’est pas faire preuve de responsabilité.

Les mots sont importants, et les gestes ont des conséquences. Se cacher derrière une « hyperbole » ne saurait être une défense suffisante. Les groupes d’activistes ne devraient pas avoir le droit de faire un jour des déclarations publiques fausses ou trompeuses, puis de se rétracter le lendemain dans des documents juridiques déposés en cour, tout en ayant tiré profit de ces déclarations. Cela n’est pas suffisant de mettre de tels abus de pouvoir sur le compte d’ « opinions subjectives non vérifiables ».  

Agir de façon responsable signifie assumer le fait que ce que l’on dit et fait a une incidence sur autrui. La responsabilité est au cœur des valeurs de notre Société, et c’est pourquoi nous nous efforçons d’avoir une présence positive dans les collectivités où nous vivons et travaillons. Nous sommes fiers des relations que nous avons bâties sur la confiance et la transparence. 

Résolu se tient debout. 

Nous avons la responsabilité collective de tenir tête à Greenpeace et à ses alliés, et de les forcer à rendre des comptes quant au coût humain associé à leurs pratiques sans fondement et nuisibles. Nos collectivités le méritent.

Greenpeace admet que ses attaques à l’endroit de Résolu se composaient de « déclarations non vérifiables fondées sur des opinions subjectives ».

reenpeace et ses alliés ont mené une campagne basée sur l’allégation fausse selon laquelle Produits forestiers Résolu « détruisait » la forêt boréale. Ils admettent maintenant que cette campagne est en somme une « hyperbole » qui n’a respecté ni la littéralité ni la précision scientifique. En d’autres termes, des exagérations et des mensonges.

Publiquement, Greenpeace soutient que ses allégations sont factuelles, mais dans des documents juridiques officiels déposés devant un tribunal fédéral américain, indique que sa campagne était davantage « au sens figuré qu’au sens propre » et rejette la responsabilité sur le public d’avoir cru à ses « opinions subjectives non vérifiables ».

Greenpeace fait, au sujet de Résolu, des allégations qu’elle admet fausses dans le but d’obtenir des fonds de donateurs qui ne sont pas au courant. Nous avons l’obligation de rétablir les faits.

Greenpeace admet enfin faire de la rhétorique

Une entreprise injustement attaquée par un groupe d’activistes environnementaux a intenté une poursuite en justice.

Il y a quelques années, Greenpeace et des groupes alliés ont choisi mon entreprise Résolu, la plus grande société de produits forestiers au Canada, comme leur prochaine victime.

Ils ont compilé une litanie d’affirmations fallacieuses : nous étions « des destructeurs de la forêt », par exemple, en plus d’aggraver les problèmes liés aux changements climatiques et de causer « la mort et l’extinction des caribous » dans la forêt boréale canadienne, Greenpeace a harcelé des entreprises avec lesquelles nous traitons en brandissant la menace d’une campagne de salissage semblable à celle menée contre nous et en lançant même des cyberattaques contre leurs sites Web. Greenpeace s’est même vantée des dommages, de l’ordre de 100 millions de dollars canadiens, qu’elle prétend avoir infligés à notre entreprise.

Ces gens mentaient au sujet de nos pratiques forestières de sorte que nous avons fait ce qu’aucune des autres cibles du groupe n’avait trouvé les moyens de faire : nous les avons poursuivis au Canada pour diffamation et entrave intentionnelle avec les relations économiques, et aux États-Unis en vertu de la loi RICO (loi américaine intitulée Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act).

Il s’est produit quelque chose de particulier quand Greenpeace et ses alliés ont été forcés de justifier leurs allégations devant le tribunal : ils ont commencé à changer leur discours.

Dans les derniers documents déposés devant la cour, ils reconnaissent maintenant que leur condamnation de nos pratiques forestières « ne devait pas être interprétée à la lettre et n’était pas fondée scientifiquement ». Leurs accusations contre Résolu relevaient plutôt de « l’hyperbole » ou de « la rhétorique enflammée » et elles étaient « des énoncés non vérifiables d’opinions subjectives » qui ne devaient pas être pris dans « leur sens littéral » ni les exposer à une responsabilité juridique. Enfin, des aveux sérieux après des années d’attaques irresponsables.

Résolu n’a causé « aucune perte de couvert forestier », déclarent-ils maintenant qu’ils doivent rendre des comptes.

Évidemment, leurs admissions tardives sont conformes aux observations d’à peu près tous les journalistes et commentateurs indépendants qui ont traité de ce dossier, qu’on pense au comité de rédaction du Wall Street Journal ou à Enquête, un magazine télévisuel semblable à 60 Minutes. Même Steve Forbes est intervenu, décrivant notre poursuite comme « un exemple parfait de la façon dont les entreprises accusées injustement doivent réagir ». Peter Reich, un des principaux écologistes forestiers au monde, a affirmé que Greenpeace faisait « complètement abstraction de la réalité scientifique ».

Entendre enfin la vérité de la bouche de Greenpeace justifie notre position, même si cette vérité se présente sous la forme d’une tentative désespérée de défendre ses actions, au lieu de simples excuses.

Étonnamment, malgré que Greenpeace a admis en cour que ses allégations contre Résolu étaient fausses, l’organisme continue à nous dénigrer en public comme en privé. Il y a juste quelques semaines, nous lui avons envoyé une mise en demeure l’enjoignant à arrêter d’envoyer à nos clients des lettres de menace qui nous accusent de « détruire les forêts du Québec et de  l’Ontario ».

Certains organes de presse aux États-Unis ont déposé des mémoires à titre d’intervenants désintéressés au nom de Greenpeace en invoquant la liberté d’expression. Mais la liberté d’expression ne doit pas être confondue avec la diffamation. Le public est en droit de se demander à quel moment il aura droit à une couverture rigoureuse et une analyse critique des pratiques que Greenpeace admet maintenant être trompeuses.

Jusqu’à ce jour, Greenpeace a agi en toute impunité et en a largement profité. Un membre de sa haute direction s’est même fait prendre à rire devant la caméra en participant à une populaire émission de télévision lorsqu’on lui a présenté des photos d’une forêt endommagée par un feu de forêt alors que le groupe avait déclaré, à tort, que la forêt avait été « détruite » par Résolu. Il s’agit d’un autre exemple moralement inacceptable de « rhétorique enflammée équivalant à de la monnaie sonnante et trébuchante » selon Greenpeace.

Pour moi, cependant, se défendre contre ce flot d’informations erronées va au-delà de l’éthique commerciale. Il s’agit pour moi d’une lutte personnelle.

J’ai grandi dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec, où ma famille s’est établie il y a plusieurs générations. J’ai récolté des arbres à la main pour payer mes études. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, ces terrains forestiers sont prêts à être récoltés de nouveau et un jour, je retournerai à cette même terre que mon arrière-grand-père a labourée.

Greenpeace porte atteinte non seulement à notre entreprise, mais aussi à un mode de vie fondée sur la protection des forêts qui est le pain et le beurre des personnes qui vivent près d’elles. Pour cette raison, des leaders syndicaux, des petites entreprises, des chefs des Premières Nations, des maires et d’autres fonctionnaires gouvernementaux, toutes allégeances politiques confondues, ont écrit à Greenpeace l’implorant de cesser sa campagne de désinformation. Dans presque tous les cas, Greenpeace n’a même pas eu la décence de répondre, manifestement indifférente aux répercussions humaines de ses activités.

L’été dernier, près de 5 000 personnes ont marché dans les rues de la petite ville nordique de Saint‑Félicien, au Québec, pour demander à Greenpeace de mettre fin à sa campagne fallacieuse. Les leaders locaux, conscients que l’avenir de leurs collectivités est désormais en jeu, ont même « tendu la main » aux militants écologiques afin d’engager un dialogue avec eux. Il est révélateur de constater que Greenpeace n’a pas fait acte de présence et n’a pas non plus répondu à leurs offres de dialogue.

En tant que chef de la direction, j’ai souvent l’occasion de rencontrer nos employés dans les différentes régions où ils vivent et travaillent et de discuter avec eux. Je sais que nous partageons un intérêt commun et une responsabilité : préserver les forêts pour les générations à venir. C’est pourquoi nous n’allons pas laisser Greenpeace s’en tirer avec de la « rhétorique » et des accusations aussi fausses que dommageables lancées de leurs bureaux situés dans des gratte‑ciel de verre à Amsterdam, Hambourg et Washington, D.C.

Nous allons garder la tête haute, tant sur la place publique que devant les tribunaux. Pour ma part, l’espoir qui m’anime est de pouvoir retourner à la forêt, être capable de regarder mes voisins, ma famille et ma collectivité dans les yeux et de pouvoir leur dire que je me suis tenu debout et que j’ai dit la vérité. 

 

Richard Garneau, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu (National Review Online 3/2/2017)

LES ATTAQUES DU NRDC NUISENT AUX COLLECTIVITÉS BORÉALES

Le NRDC a récemment publié le premier d’une série de six billets de blogue signés par son « expert du Canada », Anthony Swift, un avocat américain de Washington (D.C.). Ce billet est truffé d’inexactitudes, d’allégations trompeuses et de préjugés.

Voici seulement quelques-uns des exemples les plus flagrants :

M. Swift affirme que la forêt boréale « joue un rôle important en ce qu’elle régule le climat mondial par l’absorption d’un énorme volume d’émissions de gaz à effet de serre. » 

Ce que M. Swift omet de préciser, c’est que la gestion forestière améliore en fait la capacité de la forêt boréale d’absorber les gaz à effet de serre, comme le reconnaît le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies.

Il ne mentionne pas non plus que Résolu est un chef de file de l’industrie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant réduit de 73 % son empreinte carbone depuis 2000.

M. Swift confond ensuite intentionnellement des termes de foresterie quand il déclare que : « la récolte contribue grandement à la dégradation [de la forêt boréale] ».

Ce que M. Swift appelle « dégradation » est un terme qui inclut les perturbations naturelles comme les feux, les insectes et les maladies, et qui n’est pas synonyme de déforestation.

Moins de 0,5 % de la forêt boréale du Canada est récoltée chaque année, tandis que le taux de déforestation annuel au Canada est inférieur à 0,02%.

M. Swift dit que les pratiques de Résolu ont « gravement menacé le caribou des bois » de la zone boréale canadienne. Il déplore ensuite que Résolu « ne tienne pas son engagement à garantir la survie du caribou. »

Il existe plus de caribous au Canada que de chevreuils, d’orignaux et de wapitis combinés. Avec près de 4 millions d’individus répartis dans tout le pays, les caribous constituent la population d’ongulés sauvages la plus forte du Canada.

De fait, la majorité des troupeaux dans les provinces où Résolu exerce ses activités sont considérés « aussi susceptibles d’être autosuffisants que de ne pas l’être » ou « probablement susceptibles d’être autosuffisants ».

M. Swift soutient que « Résolu a choisi de contester la liberté d’expression et de compromettre un dialogue constructif avec les parties prenantes engagées dans des efforts de conservation proactifs ».

La liberté d’expression ne donne aucunement le droit de tenir des propos diffamatoires. Selon des documents juridiques récemment déposés, Greenpeace a elle-même admis que sa campagne sur la forêt boréale était constituée de « déclarations non vérifiables ou d’opinions subjectives et d’hyperboles ».

Nous avons tenté de résoudre par la discussion ouverte les problèmes que posaient les campagnes trompeuses des activistes, et nous nous adressons maintenant aux tribunaux, pour qu’un juge et jury décident de la légalité de la conduite de Greenpeace et autres activistes aux vues similaires.

M. Swift laisse entendre par la suite que « les terrains forestiers de Résolu ont perdu 46 % de leur certification FSC ».

Le NRDC attribue à Résolu le mérite de gérer au-delà de 5,5 millions d’hectares de plus que la superficie qu’elle ait jamais eu sous sa responsabilité. Ce qu’il ne dit pas, c’est que nous avons cessé la gestion de terrains d’un certain nombre de régions depuis 2012 à cause de fermetures d’usines, et n’avons donc pas demandé la certification qui y était associé.

Il poursuit en disant que « les agissements de Résolu lui ont fait perdre la reconnaissance des principaux groupes de conservation ».

Les pratiques d’aménagement forestier primées de Résolu ont été reconnues dans le monde entier tout au long de 2016.

Selon M. Swift, la gestion forestière primée de Résolu « a donné lieu à une réaction extraordinairement hostile envers les organismes de la société civile, et elle reflète son refus frappant de participer de façon positive à cerner des solutions de conservation crédibles et durables ».

La collaboration est une marque distinctive de Résolu, mais est-ce celle du NRDC?

Nos efforts de collaboration avec les collectivités, les Premières Nations, les ONG et beaucoup d’autres parties prenantes constituent la pierre angulaire de notre approche commerciale.

Par ailleurs, les gouvernements provinciaux, les associations forestières, les dirigeants syndicaux, les communautés des Premières Nations ainsi que les employés et les retraités de l’industrie ont condamné la désinformation faite par les activistes. 

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L’été dernier, plus de 4 000 personnes ont déambulé dans les rues de Saint-Félicien, petite ville du Nord du Québec, pour exiger que cessent les campagnes trompeuses des activistes.

Vers la fin de son billet, M. Swift recommande à Résolu « de laisser tomber sa poursuite contre les organisations d’intérêt public, de cesser ses attaques contre le FSC et de s’assurer d’obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des Premières Nations sur leurs territoires ».

La « recommandation » de M. Swift est le fruit de sa propre perception tordue de la réalité dans la forêt boréale.

Dans la foulée des aveux de Greenpeace et de ses codéfendeurs selon lesquels leur campagne sur la forêt boréale n’avait pas respecté la littéralité ni la précision scientifique, le NRDC a repris le flambeau et répète servilement les mêmes allégations sans fondement pour exprimer son appui (et récolter des fonds).

De plus, Résolu demeure membre du Forest Stewardship Council® (FSC®) et a réussi a maintenir ses certifications FSC existantes en 2016.

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L’un des 17 000 employés membres des Premières Nations de l’industrie des produits forestiers.

Notre certification dans le nord-ouest de l’Ontario a été rétablie, et nous avons dernièrement maintenu celle de l’Abitibi, au Québec. Avec la récente acquisition d’une deuxième scierie à Senneterre, au Québec, 300 000 hectares de terrains forestiers certifiés FSC s’ajoutent à la gestion de Résolu, ce qui correspond à une superficie supérieure à celle de l’État du Rhode Island. Nous restons l’une des sociétés qui comptent le plus grand nombre de certificats d’aménagement forestier FSC en Amérique du Nord.

Enfin, Résolu a formé un grand nombre de partenariats consultatifs et économiques avec les Premières Nations. Elle a créé et entretient des avantages substantiels pour ces peuples par l’entremise de leur participation économique à l’exploitation forestières. Nous ne sommes au courant d’aucune mesure semblable de la part du NRDC.

Plus de 17 000 Autochtones travaillent dans l’industrie des produits forestiers, dont les activités font participer au-delà de 1 400 entreprises des autochtones.

M. Swift termine son billet « d’expert » par ceci : « Il est temps de revenir à ce qui compte, soit conserver la forêt boréale et s’engager véritablement envers la foresterie durable. »

La plus grande menace qui plane sur la forêt boréale est la désinformation pratiquée par les activistes environnementaux, comme M. Swift, qui ne respectent ni le point de vue ni les intérêts de ceux qui y vivent et y travaillent.

Les forêts où Résolu exerce ses activités sont parmi les mieux gérées qui soient au monde, comme les experts internationaux s’entendent pour le dire

Réactions à la pétition trompeuse diffusée par STAND

La semaine dernière, l’organisme de pression STAND a mis en circulation une pétition hyperbolique « condamnant » Résolu pour avoir exercé son droit d’entamer une poursuite judiciaire au civil contre lui.

Cependant, l’aspect que cette pétition omet visiblement de mentionner est que cette poursuite est tout à fait fondée au sens du droit. Selon Jonathan Adler, analyste juridique du Washington Post, « il n’existe aucune raison pour laquelle [la Loi sur le racket et la corruption dans les opérations sur valeurs mobilières] ne serait pas tout aussi applicable aux groupes environnementaux, particulièrement si certains fabriquent délibérément des preuves ».

Cette pétition fait aussi abstraction du fait que STAND engage et appuie des poursuites liées au discours public relatif à des questions environnementales. En fait, son codéfendeur, Greenpeace, intente régulièrement des poursuites contre toutes sortes de parties, notamment en vertu des dispositions de cette loi. Greenpeace a même fait parvenir des avis de diffamation à Résolu bien avant que les poursuites actuelles aient été entamées. Le NRDC, l’un des signataires de la pétition de STAND, compte un service du contentieux actif à temps plein qui, lui aussi, dépose régulièrement des poursuites fondées sur des enjeux environnementaux. Il apparaît donc que STAND ne s’oppose pas aux actions en justice relatives à la défense de l’environnement, mais plutôt au fait d’être nommé défendeur.

Voici ce qu’en disent certains médias et intervenants, qui ont félicité Résolu pour sa volonté de tenir les défendeurs responsables :

 

« Même les concurrents de Résolu l’applaudissent en privé, et nous sommes heureux de le faire publiquement. Dans l’intérêt des travailleurs et des actionnaires de partout, espérons que les cadres américains suivront l’exemple de M. Garneau. »

Comité de rédaction du Wall Street Journal (2016-03-18)

 

« Depuis trop longtemps déjà, les organismes éco-activistes infligent injustement d’immenses dommages économiques aux entreprises en diffusant de la fausse information et en semant des craintes infondées dans la population. Ils mènent une guerre économique à l’échelle internationale. Un exemple remarquable de la manière dont les entreprises injustement attaquées devraient réagir est celui de Produits forestiers Résolu, le plus important producteur mondial de papier journal. Résolu a courageusement et audacieusement mené la charge en vue de contrer ces injustices devant les tribunaux. D’autres devraient faire de même. »

Steve Forbes, Investor’s Business Daily (2016-09-16)

 

« La pression exercée par les campagnes de peurs environnementales en vue de faire plier les entreprises peut se révéler immense... À la suite du long historique de distorsion des questions environnementales par Greenpeace, nous découvrirons peut-être s’il reste une quelconque crédibilité à mettre en doute. »

Comité de rédaction du Wall Street Journal (2016-06-19)

 

« Comment vous sentez-vous dans ces souliers? »

Glenn Reynolds, Instapundit (2016-06-01)

 

« J’aimerais beaucoup que d’autres entreprises aient assez de colonne pour refuser de céder aux tactiques d’extorsion de Greenpeace. Jusqu’à ce que cela se produise, j’achèterai mes produits chez des détaillants qui s’approvisionnent auprès de Résolu et je conseillerai à mes amis de faire de même. »

H. Sterling Burnett, The Washington Times (2016-06-26)

 

« Comment la presse a-t-elle permis que des comportements aussi contraires à l’éthique de la part d’ONG puissent se produire? Greenpeace trompe délibérément la population et monte des canulars à l’intention des journalistes en n’ayant aucun compte à rendre aux États-Unis. Si une entreprise du secteur privé se comportait de la sorte, le tollé serait assourdissant. »

Brandon Phillips, du National Fisheries Institute, The Wall Street Journal (2016-06-23)

 

« Ils affirment que Résolu tente tout bonnement de les intimider. Mais ce n’est pas le cas. La question est axée sur la vérité et la justice, ainsi que le fait que Greenpeace mine les affaires de Résolu et détruit des emplois, et cela ne devrait pas être permis. Je suis stupéfié qu’on ait permis que cette situation persiste aussi longtemps. »

Peter Foster, du Financial Post, en entrevue avec Marita Noon (2016-06-09)

 

« Résolu vient de franchir une autre étape importante pour se défendre contre les attaques de l’intimidateur vert. »

Marita Noon, Townhall (2016-06-06)

 

« Une entreprise qui n’a pas cédé et commencé à apaiser Greenpeace dans l’espoir de mettre un terme au harcèlement est Résolu, dirigée par son chef de la direction, Richard Garneau. »

Professeure Jaana Woiceshyn, How to be Profitable and Moral (2016-06-05)

 

« Rares, sinon inexistants, ont été les dirigeants d’entreprise qui ont osé qualifier d’extorsion le mode d’opération des éco-ONG. Richard Garneau est donc un dirigeant presque unique. Dans un monde entrepreneurial qui dégouline de pratiques déontologiques bidon, M. Garneau, un homme calme et modeste de la zone boréale, a démontré sa droiture morale en refusant de se plier à des offensives qu’il juge mensongères et intimidatrices. Et pendant que les dirigeants des autres entreprises de son secteur continuent de manquer à l’appel, de plus en plus de communautés nordiques, de groupes autochtones et de syndicats commencent à s’insurger contre les intimidateurs anti-marques. »

Peter Foster, Financial Post (2016-07-22)

 

« Il n’existe, selon moi, aucune raison pour laquelle [la Loi sur le racket et la corruption dans les opérations sur valeurs mobilières] ne serait pas tout aussi applicable aux groupes environnementaux, particulièrement si (comme le prétend Résolu) certains groupes fabriquent délibérément des preuves dans le cadre de leurs campagnes médiatiques et de financement. Il s’agit là d’un point important, puisque Résolu ne se contente pas de remettre en question les affirmations rhétoriques de Greenpeace ou ses conclusions (bien qu’elle le fasse). Résolu soutient également que les dirigeants et les organismes affiliés de Greenpeace falsifient délibérément des preuves (en altérant des photographies, par exemple). »

Jonathan H. Adler, The Washington Post (2016-05-31)

 

« En opposant sa résistance à Greenpeace, Produits forestiers Résolu rend service au monde entier... Il est inspirant de voir une entreprise se défendre contre les intimidateurs verts afin de protéger la vérité, ses employés et ses clients. Les victimes des accusations fausses de Greenpeace devraient lui clouer le bec avec force et révéler son vrai visage. »

Amy Payne, National Review (2016-04-20)

 

« Il est difficile de blâmer Résolu pour son scepticisme à savoir si Greenpeace cherche véritablement des solutions ou, au moins, des mesures à prendre qu’elle est prête à respecter pendant très longtemps. Cela pourrait, après tout, nuire à ses efforts de financement. »

Konrad Yakabuski, The Globe and Mail (2015-12-31)

 

« Ce que je trouve dommage c’est que souvent on va dire au niveau international que l’on fait de la coupe forestière, mais ce que l’on fait en réalité c’est de la culture forestière, c’est vraiment très différent. »

« On ne peut pas penser juste au niveau des entreprises. Ce sont des gens qui y travaillent, c’est toute une économie qui est rattachée à ça. »

Guy Larouche, maire de Roberval et président du Caucus des municipalités de centralité de l’Union des municipalités du Québec

 

« Je tiens à rappeler que le régime forestier du Québec est le plus rigoureux dans le monde. […] Ces résultats confirment également les efforts des sociétés forestières de la province en vue de gérer les ressources de façon responsable. »

Le ministre Laurent Lessard (FSC International, forum international de haut niveau sur l’application de la résolution 65. Du 30 nov. au 2 déc.)

 

« Je crois que la façon dont la forêt est gérée est fantastique. Ils tiennent de nombreuses activités portes ouvertes et y présentent tous les concepts, de sorte que nous ayons tous notre mot à dire avant leur acceptation et leur planification. Puisque j’y ai pris part toute ma vie, ils font un bon travail, à mon avis. Ça fonctionne bien. »

Peter Pelletier, chef de la région du traité Robinson Spear

 

« Je pense que les revendications de Greenpeace sont terribles. L’organisme diffuse de la fausse information et des accusations sensationnalistes à l’égard des entreprises du secteur forestier, et cela doit cesser parce que les clients qui achètent des produits de la forêt boréale canadienne subissent du harcèlement, ce qui, par ricochet, met en péril l’économie du Nord de l’Ontario... À ce que je sache, personne de Greenpeace n’est jamais venu à Atikokan ni ne s’est jamais adressé à nous ni à n’importe quel autre groupe environnemental. Nous sommes une petite communauté et nous sommes là, à prendre soin de l’économie et des emplois, et nous sommes très déçus de certains des gestes de Greenpeace à l’heure actuelle, comme la désinformation et le harcèlement des clients, particulièrement ceux de Résolu. Ce n’est pas juste et ça doit cesser. »

Dennis Brown, maire d’Atikokan

 

« Il est moralement rafraîchissant de voir que Produits forestiers Résolu considère désormais la participation des communautés des Premières Nations comme une partie intégrante de la solution et du processus en son entier. À mon avis, il est très important que les entreprises du secteur, les Premières Nations et les gouvernements collaborent afin que tous puissent profiter des ressources et que même les collectivités non autochtones puissent tirer des avantages de cette activité. »

Chef Wilifred King, région de Gull Bay

 

« Il y a des activistes, un peu partout, qui prétendent que la forêt boréale est menacée. Ce qui n’est pas le cas. Entre autres, ils prétendent qu’il y a une déforestation. La déforestation consiste à enlever les arbres du sol, à les déraciner, et remplacer la foresterie par l’agriculture, par l’implantation d’industrie ou autres. […] Il faudrait dire à Greenpeace que leur (sic) mission est contraire à nos enjeux. Protéger la planète ne veut pas dire mettre un terme à la subsistance durable des personnes, à l’appauvrissement des collectivités. […] Les personnes qui sont dans les grandes villes, les métropoles, n’ont aucune connaissance de notre réalité, ils (sic) sont influencés par des campagnes où le fondement de la science n’appuie pas ce que Greenpeace et d’autres répandent. »

Jaques Asselin, maire de La Doré

 

 « Je fais partie de la communauté depuis 28 ans. Il est difficile de penser à un organisme, à une association ou à une entreprise de notre municipalité qui n’a pas été directement influencé par Résolu, ses employés ou la participation de ses employés et sous-traitants au sein de notre collectivité. Tous les aspects de notre communauté ont bénéficié de la présence de Résolu. »

John Lawson, employé de Résolu

 

« Présentement, les activistes, les images qu’ils essaient de projeter de l’industrie forestière c’est que nous ne protégeons pas la forêt, que l’on va mal couper la forêt, ce qui est totalement faux. On reboise, on va faire du débroussaillage pour que justement la forêt puisse pousser en meilleure santé. On cultive, on fait cela dans les règles de l’art, mais ce n’est pas l’image qui est projetée au sein de la population. »

David Côté, employé de Résolu

 

« On se demande vraiment pour qui les groupes environnementaux se battent. Ce n’est sûrement pas pour les utilisateurs de la forêt ou pour les gens qui y vivent. Le débat de société est teinté de mensonges et de faussetés. Il faut rétablir les faits et s’assurer que l’on est de bons utilisateurs. »

Sylvain Goulet, directeur général de la scierie de La Doré