LES ATTAQUES DU NRDC NUISENT AUX COLLECTIVITÉS BORÉALES

Le NRDC a récemment publié le premier d’une série de six billets de blogue signés par son « expert du Canada », Anthony Swift, un avocat américain de Washington (D.C.). Ce billet est truffé d’inexactitudes, d’allégations trompeuses et de préjugés.

Voici seulement quelques-uns des exemples les plus flagrants :

M. Swift affirme que la forêt boréale « joue un rôle important en ce qu’elle régule le climat mondial par l’absorption d’un énorme volume d’émissions de gaz à effet de serre. » 

Ce que M. Swift omet de préciser, c’est que la gestion forestière améliore en fait la capacité de la forêt boréale d’absorber les gaz à effet de serre, comme le reconnaît le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies.

Il ne mentionne pas non plus que Résolu est un chef de file de l’industrie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ayant réduit de 73 % son empreinte carbone depuis 2000.

M. Swift confond ensuite intentionnellement des termes de foresterie quand il déclare que : « la récolte contribue grandement à la dégradation [de la forêt boréale] ».

Ce que M. Swift appelle « dégradation » est un terme qui inclut les perturbations naturelles comme les feux, les insectes et les maladies, et qui n’est pas synonyme de déforestation.

Moins de 0,5 % de la forêt boréale du Canada est récoltée chaque année, tandis que le taux de déforestation annuel au Canada est inférieur à 0,02%.

M. Swift dit que les pratiques de Résolu ont « gravement menacé le caribou des bois » de la zone boréale canadienne. Il déplore ensuite que Résolu « ne tienne pas son engagement à garantir la survie du caribou. »

Il existe plus de caribous au Canada que de chevreuils, d’orignaux et de wapitis combinés. Avec près de 4 millions d’individus répartis dans tout le pays, les caribous constituent la population d’ongulés sauvages la plus forte du Canada.

De fait, la majorité des troupeaux dans les provinces où Résolu exerce ses activités sont considérés « aussi susceptibles d’être autosuffisants que de ne pas l’être » ou « probablement susceptibles d’être autosuffisants ».

M. Swift soutient que « Résolu a choisi de contester la liberté d’expression et de compromettre un dialogue constructif avec les parties prenantes engagées dans des efforts de conservation proactifs ».

La liberté d’expression ne donne aucunement le droit de tenir des propos diffamatoires. Selon des documents juridiques récemment déposés, Greenpeace a elle-même admis que sa campagne sur la forêt boréale était constituée de « déclarations non vérifiables ou d’opinions subjectives et d’hyperboles ».

Nous avons tenté de résoudre par la discussion ouverte les problèmes que posaient les campagnes trompeuses des activistes, et nous nous adressons maintenant aux tribunaux, pour qu’un juge et jury décident de la légalité de la conduite de Greenpeace et autres activistes aux vues similaires.

M. Swift laisse entendre par la suite que « les terrains forestiers de Résolu ont perdu 46 % de leur certification FSC ».

Le NRDC attribue à Résolu le mérite de gérer au-delà de 5,5 millions d’hectares de plus que la superficie qu’elle ait jamais eu sous sa responsabilité. Ce qu’il ne dit pas, c’est que nous avons cessé la gestion de terrains d’un certain nombre de régions depuis 2012 à cause de fermetures d’usines, et n’avons donc pas demandé la certification qui y était associé.

Il poursuit en disant que « les agissements de Résolu lui ont fait perdre la reconnaissance des principaux groupes de conservation ».

Les pratiques d’aménagement forestier primées de Résolu ont été reconnues dans le monde entier tout au long de 2016.

Selon M. Swift, la gestion forestière primée de Résolu « a donné lieu à une réaction extraordinairement hostile envers les organismes de la société civile, et elle reflète son refus frappant de participer de façon positive à cerner des solutions de conservation crédibles et durables ».

La collaboration est une marque distinctive de Résolu, mais est-ce celle du NRDC?

Nos efforts de collaboration avec les collectivités, les Premières Nations, les ONG et beaucoup d’autres parties prenantes constituent la pierre angulaire de notre approche commerciale.

Par ailleurs, les gouvernements provinciaux, les associations forestières, les dirigeants syndicaux, les communautés des Premières Nations ainsi que les employés et les retraités de l’industrie ont condamné la désinformation faite par les activistes. 

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L’été dernier, plus de 4 000 personnes ont déambulé dans les rues de Saint-Félicien, petite ville du Nord du Québec, pour exiger que cessent les campagnes trompeuses des activistes.

Vers la fin de son billet, M. Swift recommande à Résolu « de laisser tomber sa poursuite contre les organisations d’intérêt public, de cesser ses attaques contre le FSC et de s’assurer d’obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des Premières Nations sur leurs territoires ».

La « recommandation » de M. Swift est le fruit de sa propre perception tordue de la réalité dans la forêt boréale.

Dans la foulée des aveux de Greenpeace et de ses codéfendeurs selon lesquels leur campagne sur la forêt boréale n’avait pas respecté la littéralité ni la précision scientifique, le NRDC a repris le flambeau et répète servilement les mêmes allégations sans fondement pour exprimer son appui (et récolter des fonds).

De plus, Résolu demeure membre du Forest Stewardship Council® (FSC®) et a réussi a maintenir ses certifications FSC existantes en 2016.

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L’un des 17 000 employés membres des Premières Nations de l’industrie des produits forestiers.

Notre certification dans le nord-ouest de l’Ontario a été rétablie, et nous avons dernièrement maintenu celle de l’Abitibi, au Québec. Avec la récente acquisition d’une deuxième scierie à Senneterre, au Québec, 300 000 hectares de terrains forestiers certifiés FSC s’ajoutent à la gestion de Résolu, ce qui correspond à une superficie supérieure à celle de l’État du Rhode Island. Nous restons l’une des sociétés qui comptent le plus grand nombre de certificats d’aménagement forestier FSC en Amérique du Nord.

Enfin, Résolu a formé un grand nombre de partenariats consultatifs et économiques avec les Premières Nations. Elle a créé et entretient des avantages substantiels pour ces peuples par l’entremise de leur participation économique à l’exploitation forestières. Nous ne sommes au courant d’aucune mesure semblable de la part du NRDC.

Plus de 17 000 Autochtones travaillent dans l’industrie des produits forestiers, dont les activités font participer au-delà de 1 400 entreprises des autochtones.

M. Swift termine son billet « d’expert » par ceci : « Il est temps de revenir à ce qui compte, soit conserver la forêt boréale et s’engager véritablement envers la foresterie durable. »

La plus grande menace qui plane sur la forêt boréale est la désinformation pratiquée par les activistes environnementaux, comme M. Swift, qui ne respectent ni le point de vue ni les intérêts de ceux qui y vivent et y travaillent.

Les forêts où Résolu exerce ses activités sont parmi les mieux gérées qui soient au monde, comme les experts internationaux s’entendent pour le dire

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