GREENPEACE MET ENCORE UNE FOIS DE CÔTÉ LES GENS DE LA RÉGION BORÉALE POUR ALLER HARCELER DES ÉDITEURS DE LIVRES JUSQU’À NEW YORK

La semaine dernière, des représentants de Greenpeace sont arrivés à brûle-pourpoint dans les bureaux d’éditeurs new yorkais. Ils ont exigé de voir des cadres supérieurs et les ont appelés à soutenir les campagnes trompeuses de Greenpeace sur la région boréale. 

Pourquoi Greenpeace consacre-t-elle ses ressources à voyager d’un océan à l’autre pour aller harceler des éditeurs à New York, plutôt que de rendre visite aux collectivités ayant été directement touchées par sa campagne de désinformation?

Greenpeace dit souhaiter « parler aux travailleurs, car ils connaissent le mieux les conditions sur le terrain [et que] les femmes et les hommes de l’industrie forestière doivent être à la table de discussion. »

Mais plusieurs milliers de citoyens de toute la région boréale canadienne ont bel et bien tendu la main à Greenpeace. Ils lui ont exprimé leurs préoccupations par téléphone, lettre et publipostage, sur les médias sociaux ainsi qu’à l’occasion de vastes manifestations. Ils ont demandé à Greenpeace de cesser ses campagnes qui désinforment la population et menacent les moyens de subsistance de leur collectivité.

Comment Greenpeace a-t-elle réagi à l’avalanche d’appels sincères au sujet du tort réel qu’elle a causé? La réponse est simple : elle les a ignorés.    

Les témoignages ci-dessous représentent seulement quelques-unes des collectivités de la région boréale affectées par la campagne de désinformation de Greenpeace qui ciblait Produits forestiers Résolu. Greenpeace aura-t-elle la décence de rendre visite à ces collectivités dans un avenir proche? Nous n’y comptons pas trop. 


« Moi, je l’ai offert au directeur québécois – je nommerai pas son nom – de venir chez nous, puis de venir, puis de m’appeler 24 heures avant. “On va changer rien de ce qui se passe dans l’usine, je vais te la montrer dans tous les recoins que tu voudras aller. Je vais y aller avec toi.” Mais j’ai jamais eu de suivi qui a été fait; jamais de suivi qui a été fait. »

Ghislain Laprise, travailleur et président du syndicat de l’usine de La Doré (Québec) – Produits forestiers Résolu


« Greenpeace, pour nous, c’est un regroupement d’environnementalistes qui va à l’extrême, qui ne cherche pas à établir d’équilibre entre la conservation de l’environnement, le maintien du développement durable et l’exploitation forestière. »

Jack Picard, membre du conseil de bande des Innus de Pessamit (Québec) 


« C’est certain que Greenpeace ne parle pas au niveau des gens concernant la forêt boréale si on regarde au niveau de la région. »

David Côté, surintendant, usine de Saint-Prime (Québec) – Produits forestiers Résolu

 

 

 

 

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