Réponse au journal Le Monde 

Le 20 mai 2017, le journal français Le Monde a publié un article rapportant un certain nombre de faits trompeurs qui semblaient avoir été repris sans discernement de publicités de Greenpeace. La journaliste parisienne spécialisée en environnement Patricia Jolly a fait preuve de parti pris en présentant un « rapport » de Greenpeace qui ne contient en fait aucune nouvelle information. Ce document ne fait que remâcher les nombreuses déformations de la réalité et les faussetés dont sont truffées les attaques irresponsables de l’organisation à l’endroit de Résolu depuis des années. 

Nous avons déboulonné chaque accusation formulée dans ce document ou y avons répondu, comme l’indiquent les précisions que nous avons fournies dans ce billet de blogue avant même la parution de l’article dans Le Monde. Et dans chaque cas, nous avons donné une réponse transparente, au vu et au su du public et des multiples parties prenantes de la région boréale. Le résultat? De nombreux organes médiatiques crédibles ayant enquêté sur notre différend avec Greenpeace et ses alliés – du Wall Street Journal au Washington Post en passant par le National Post et l’émission Enquête – ont soulevé des questions quant à l’interprétation des faits erronée de Greenpeace, ses tactiques douteuses, ses motivations profondes, ou tous ces éléments à la fois. 

Nous avons tenté d’entrer en contact avec le rédacteur du journal Le Monde pour qu’il publie notre réponse à son article, mais il n’a pas donné suite à notre demande. Nous vous présentons ici notre réponse intégrale.

 

Tribune libre 
Le Monde

Un article récemment paru dans Le Monde [Un forestier canadien veut « bâillonner » Greenpeace] induit les lecteurs en erreur quant à la nature de notre litige avec Greenpeace, et ne tient pas compte de sa position hypocrite sur la question de la liberté d’expression.

Les offensives de Greenpeace vont bien au-delà de la simple opinion. Comme l’attestent nos documents juridiques déposés en cour, Greenpeace pratique depuis des années une campagne de désinformation publique à propos de nos pratiques forestières – elle usurpe l’identité de nos employés, attaque le site Web de nos clients et harcèle les entreprises avec lesquelles nous traitons, les menaçant entre autres d’une campagne de dénigrement semblable. Voilà les graves infractions qui nous ont obligés à intenter une poursuite en justice.

Lorsque Greenpeace et ses alliés ont été contraints de rendre compte de leurs déclarations en cour, ils ont commencé à changer de discours. Leurs condamnations de nos pratiques forestières « n’ont respecté ni la littéralité ni la précision scientifique », comme ils le concèdent dans les documents juridiques qu’ils ont déposés en cour. Leurs accusations contre Résolu étaient plutôt des « hyperboles », de la « rhétorique enflammée » et des « énoncés d’opinions subjectives non vérifiables » ne devant pas être pris dans « leur sens littéral » ni entraîner leur responsabilité juridique. 

Greenpeace prétend maintenant qu’elle est une martyre de la liberté d’expression. Mais il n’est pas question ici de liberté d’expression. Comme le dit elle-même Greenpeace sur son site Web : « La liberté d’expression ne s’applique pas à la désinformation ni à la propagande ». Bien que nous soyons entièrement d’accord avec cet énoncé, vos lecteurs méritent de savoir que Greenpeace ne semble pas penser qu’il s’applique à sa propre conduite. 

Sincèrement, 
Richard Garneau, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu

 

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